J’ai passé l’après-midi de jeudi au centre Pompidou, en commençant par l’exposition consacrée à Tatiana Trouvé, puis en poursuivant par les photos de Jochen Lempert, et enfin devant les oeuvres de León Ferrari, avant de déambuler dans les collections permanentes…
Tatiana Trouvé, le grand atlas de la désorientation
Je ne connaissais pas du tout Tatiana Trouvé, née au milieu du siècle dernier. Son oeuvre mêlant diverses techniques qu’elle fait cohabiter, avec des paysages, des éléments d’architecture, du mobilier… sans présence humaine. J’ai trouvé ce passage au milieu de ses oeuvres très reposant !
L’exposition commence par des unes de journaux du monde entier datant du premier confinement, qu’elle a imprimées et sur lesquelles elle a « dessiné », dit-elle ! Elle se poursuit par de grands tableaux où se côtoient éléments naturels et artificiels. Les oeuvres suivantes sont réalisées à partir de papier coloré sur lequel elle projette de l’eau de Javel, les traces de décoloration étant le point de départ de dessins.
La rétrospective consacrée à Jochen Lempert
Jochen Lempert, biologiste de formation, débute sa carrière de photographe à 31 ans. Ses images représentent le monde animal et végétal. Elles sont toutes d’une extrême finesse, ce que ne peuvent évidemment pas rendre mes prises de vue avec l’iPhone… Et puis réaliser des photos de photos… 🙂
León Ferrari, L’aimable cruauté
Le titre même de l’exposition consacrée à León Ferrari, L’aimable cruauté, fait allusion à la banalisation de la violence, dont il attribue la responsabilité au christianisme.
En 1976, il fuit la dictature du général Videla et s’installe au Brésil ; son fils, Ariel, resté en Argentine, fait partie des milliers de disparus. Il apprend bien plus tard que ce dernier a été assassiné par un officier. Ce drame a vraisemblablement précipité son œuvre dans une forme de dénonciation plus explicite.
Après ces trois expositions, j’ai déambulé parmi les oeuvres des collections permanentes, dans lesquelles j’avais effectué une première visite en avril. J’y étais retournée en mai (je n’ai pas encore mis les photos en ligne !). Après avoir précédemment vu la collection moderne, je suis restée cette fois au niveau de la collection contemporaine, qui va de 1965 à nos jours. La présentation en est régulièrement renouvelée…
L’antichambre des appartements privés du palais de l’Élysée pour le président Georges Pompidou

Au fil de ma déambulation !
Avec divers matériaux…
Les différentes espèces de champignons et leurs effets hallucinatoires !
Le Groupe Art et Informatique de Vincennes
Ecrit par Lise - Site