Après avoir longé la Marne hier jusqu’à l’île de Charentonneau (1), je suis allée aujourd’hui en direction de Paris, jusqu’au boulevard périphérique.
Je suis toujours effarée lorsque je suis dans ce secteur, que ce soit à pieds, en vélo (rarement !) ou en voiture (!) qu’on ait pu construire une autoroute aussi proche des habitations. De surcroît, cette autoroute A4 rejoint le périphérique aux portes de Paris en plein milieu des immeubles. Je ne me rappelle pas que cette autoroute, construite dans les années 1970, ait suscité beaucoup de réactions.
D’autant que non seulement elle traverse de nombreuses agglomérations, dans le Val-de-Marne et au-delà, mais on a déplacé un des bras de la Marne, remis en cause un espace où Parisiens et banlieusards pouvaient se promener. Et cela ne semble choquer personne !
Au moment même où l’on entend parler de moyens de transports propres (si tant est que les batteries électriques le soient !), il est étonnant qu’on ne demande pas, pour le moins, la couverture de cette autoroute et de ces échangeurs, couverture sur lesquelles on pourrait aménager des espaces verts par exemple !
Ecrit par Lise - Site
- Voir l’article Au bord de la Marne, jusqu’à l’île de Charentonneau [↩]