Les préraphélites, Odilon Redon, Gino Severini

(Mise à jour le 4 mai 2011 à 22:36)

Grâce à la carte blanche du musée d’Orsay, après avoir visité l’exposition « Manet, inventeur du Moderne » la semaine dernière, je suis retournée dans ce musée voir les expositions « Gustav Mahler » et « Une ballade d’amour et de mort : photographie préraphaélite en Grande Bretagne », puis « Odilon Redon, Prince du Rêve » au Grand Palais avant de visiter très prochainement « Gino Severini, futuriste et néo-classique » au musée de l’Orangerie.

Une ballade d’amour et de mort : photographie préraphaélite en Grande Bretagne

L’exposition sur les préraphaélites est en fait une bonne entrée en matière pour l’exposition Odilon Redon.

Les préraphaélites (1) étaient un groupe d’artistes anglais souhaitant revenir à des valeurs « authentiques » et au style des primitifs italiens et flamands.

L’exposition présente notamment les recherches sur la lumière des premiers photographes, qui disposaient de moyens beaucoup plus rudimentaires que les nôtres (!) pour rendre avec précision les éléments qu’ils photographiaient. Ils étudiaient les différentes intensités lumineuses et tentaient de reproduire les effets perçus par l’oeil humain. Les clichés leur permettaient également de percevoir les détails qui parfois échappaient à la simple observation.

Odilon Redon, Prince du Rêve

J’ai été emballée par cette exposition, aussi bien par les œuvres exposées au premier étage, avec « Les Noirs » que par les peintures présentées au rez-de-chaussées, dont les couleurs « explosent ».

Le site du musée d’Orsay comme celui du Grand Palais contribuent à bien préparer cette visite.

Pour visiter cette exposition, j’ai acquis l’application dédiée pour iPhone (2,99 €). Les explications audio sont intéressantes, le plan de l’exposition permet de situer les œuvres commentées.

Si on n’utilise pas les écouteurs, ce qui est mon cas, le gros bouton d’activation du commentaire, au moindre contact en approchant l’iPhone de son oreille, arrête le commentaire !

L’accès aux images, que l’on peut agrandir, nécessite un grand nombre de taps, encore plus depuis la dernière mise à jour de l’application : un tap sur le « i, plus d’infos », un tap sur « images », un tap sur « OK », un tap sur la miniature, puis un autre tap pour visualiser l’image en plein écran. On peut alors, enfin, agrandir l’image. Et autant de taps pour revenir en arrière ! Les commentaires ne sont audibles que sur le premier écran.

Lorsqu’on accède au plan, l’oeuvre en cours de visualisation est aussitôt située sur celui-ci. Pour accéder au plan des deux étages, il faut effectuer un tap sur l’onglet Plans au bas de l’écran.

Gino Severini, futuriste et néo-classique

Bien que les explications sur cette exposition ne soient pas très détaillées, ni sur le site du musée d’Orsay, ni sur celui de l‘Orangerie, les quelques tableaux que j’ai pu voir sur le Net me donne fortement envie de les découvrir…


Ecrit par Lise - Site

  1. Voir l’article de Clio : Les Préraphaélites, modernistes et réactionnaires
    Voir également les photos préraphaélites sur fluctuat.net []

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