Pour cette nouvelle saison, je me suis réabonnée au Grand Palais et au musée du Louvre. Etant sur place dans ce second musée, j’en ai profité pour visiter deux expositions qui se terminent à la fin du mois, la première consacrée aux dessins italiens de la collection Mariette, la seconde aux gestes et techniques du dessin.
Cette seconde exposition, très didactique, présente tout d’abord les supports utilisés, le papier fabriqué à partir de fibres végétales, et le parchemin. Grâce à la technique du filigrane, apparue au 13ème siècle, on pouvait identifier le fabriquant du papier. Le parchemin, du Moyen Âge jusqu’à la Renaissance, était issu quant à lui, de peau de mouton ou de chèvre. La toile, fabriquée à partir de fibres de de lin ou chanvre, fut davantage employée pour la peinture que pour le dessin.
Sont ensuite exposées les techniques sèches du dessin : la pointe d’argent ou de plomb qui laisse un tracé gris sur le papier, la sanguine, argile pourpre mélangée à de la gomme arabique, la pierre noire, schiste argileux, que l’on peut facilement effacer. Au début du 18ème siècle, de nombreuses oeuvres mêlent sanguine, pierre noire et craie. Plus tard, au 19ème siècle, on a recours au fusain, qui est un charbon de bois, avant que ne soit inventé le crayon graphite.
A côté de panneaux explicatifs et d’oeuvres qui mettent en exergue les techniques utilisées, une vidéo présente de manière très concrète les différentes étapes de fabrication et l’emploi des différents outils.
Ecrit par Lise - Site