Utiliser un camescope avec Mac OS X

(Mise à jour le 14 juin 2008 à 23:53)

Lorsque je me suis décidée à acheter un camescope, j’avais quelques exigences ; je souhaitais un appareil :

  • pas trop cher, faisant mes débuts dans ce domaine,
  • un viseur, sachant qu’un écran n’est pas toujours suffisant dans certaines conditions de lumière,
  • un support d’enregistrement pratique.

Je ne m’étais pas trop posé la question de la récupération des fichiers sous Mac OS, me disant que je trouverais bien une solution 😉

J’ai opté pour le Panasonic VDR-D50 que j’ai acheté auprès de digit-photo.

Cet appareil dispose :

  • d’un viseur,
  • d’un lecteur de DVD-RAM,
  • d’un emplacement pour carte SD pour les prises de vues fixes,
  • d’une optique assez bonne et d’un zoom optique 42x,
  • de quelques réglages manuels, comme le contre-jour,
  • d’un stabilisateur optique, tant pour la partie video que pour la partie photo,
  • d’une ergonomie correcte et d’une prise en main assez simple (j’avais téléchargé le mode d’emploi de quelques camescopes avant de me décider !)

L’installation des logiciels livrés avec le camescope

Le Panasonic est livré avec VideoCamSuite pour Windows. J’ai donc installé cette suite sur ma machine virtuelle Windows, qui tourne grâce à Parallels. Il a fallu que j’aille rechercher sur Internet DirectX, la version livrée sur le DVD ne permettant pas l’installation de VideoCamSuite.

Lorsque le camescope est relié au Mac via le port USB, le DVD-RAM ou la carte SD sont visibles dans le Finder. Avec Parallels Desktop, il est possible de partager tous les lecteurs avec la machine virtuelle, mais VideoCamSuite refuse de lire d’autre lecteur que le disque dur (C:\) et le DVD (D:\).

De plus, pour être lancé, VideoCamSuite exige une résolution de 1024*768, ce qui ne convient pas du tout à l’écran de mon MacBook.

J’ai donc abandonné la récupération des images sous Windows, je ne l’ai même pas testée sur mon PC !

La lecture des videos sous Mac OS

VLC permet de lire tous les formats, y compris ceux générés par le camescope, des .VRO. J’ai tenté de les convertir depuis VLC dans différents formats afin de traiter les fims avec iMovie.

Pour qu’un fichier soit utilisable avec iMovie, il doit l’être avec QuickTime. Or quel que soit le type de fichier choisi, les fichiers convertis avec VLC ne sont pas exploitables avec QuickTime donc avec iMovie.

Comment exploiter les fichiers .VRO sous MAC OS ?

A force de chercher sur le web, j’ai fini par trouver une solution, provisoire.

Sous Parallels Desktop / Windows 2000, je peux convertir les fichiers .VRO en .avi ou mpeg1 avec FreeVideoConverter, que j’ai découvert sur le site de commentcamarche. Les fichiers générés en .avi ou en .mpeg1 sont lisibles sous QuickTime donc exploitables avec iMovie.
Mais la taille de mon fichier de test est passée de 46 Mo à moins de 8 Mo, donc avec une perte de qualité certaine !

iMovie et fichier .aviIl vaut mieux choisir la conversion vers un fichier mpeg1 que avi, ce dernier type provenant du monde Windows, un filigrane Created with Flip4Mac apparaît sur le film, une fois passé par iMovie. Pas terrible.

Le format VRO est comparable à un fichier MPEG2. Si je veux d’une part éviter une trop grande perte de qualité, et d’autre part traiter mes fichiers sous Mac OS avec un logiciel comme MPEG Streamclip, je devrai sans doute acheter le module de lecture MPEG-2 de QuickTime pour Mac OS X, ce que semble confirmer cette autre page de commentcamarche.

Les –

  • les DVD-RAM sont peu présents sur le marché alors que ce format apporte des avantages certains (voir le paragraphe ci-dessous) ; je les ai commandés sur le site de technikdirekt.de, qui malgré les frais de ports exorbitants vers la France, offre des prix concurrentiels ;
  • l’accès à la carte SD et au DVD n’est pas simultané, c’est l’un ou l’autre, mais pas les deux en même temps (je le savais avant l’achat !) ;
  • un temps un peu long d’accès au DVD ;
  • un logiciel très moyen, et uniquement compatible Windows, mais ça aussi, je le savais avant l’achat !
  • comme je n’utilise pas la suite fournie avec le camescope, les différentes séquences ne sont pas différenciées sur le fichier unique dont je dispose sur l’ordinateur ;
  • une connexion à l’ordinateur un peu capricieuse, il est parfois nécessaire d’éteindre complètement le camescope.

Des exemples ?

Quand je me serai un peu fait la main, que je serai à l’aise avec le montage, il y en aura 😉

Qu’est-ce que le format DVD-RAM ?


Ecrit par Lise - Site

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